Aléandro Raggi a participé au BRM 1000 de Neuilly sur Seine, il nous a fait suivre son compte-rendu toujours très interréssant.
Félicitations tu es top fort 👏👍
Guy Bottet.
Joli compte rendu Aleandro.
Félicitations pour ce 1000 moins de 2 semaines après le 600 des volcans.
Ils en on parlé à France info ou ils interwievaient des cyclos dont 1 arrivé 1 heure après toi.
Bonne récupération...au frais
Nicolas Bosso.
Bonjour,. petit CR de mon Brm 1000 du week-end du 14 juillet.
Le départ et l'arrivée s'effectue à Neuilly sur Seine.
A 21 heures, les fauves sont lâchés, ça part fort comme souvent d'ailleurs. Très vite des groupes de valeur se constituent. Je suis dans le deuxième groupe suite à plusieurs feu rouge. Pas question de chasser la route est encore longue. Devant ils sont six. Notre groupe d'une quinzaine va fondre au fur et à mesure, le rythme est assez soutenu. Au premier contrôle kilomètres 121 nous sommes une petite dizaine avec le premier groupe que nous avons rejoint.
Certains s'arrêtent dormir, en ce qui me concerne mon objectif la base de vie de Ploemel au kilomètre 518.
Le parcours se corse à partir de Longny au Perche (les fameuses collines du Perche).
Bien connu des participants du Paris-Brest-Paris.
Après une pause bien méritée, on se retrouve à 3. Claude Lebrenn que je connais bien un (finistérien), il est en compagnie de son frere Bruno.
Malheureusement suite à un problème physique de Bruno ils seront contraints à l'abandon.
La chaleur est bien présente 35° et nécessite des poses fraicheur en descendant aux voitures des DS . Oulala, le soleil m'a chauffé les neurones. Pour nous c'est cimetière. Et même si l'eau est tiède nous n'avons pas d'autres choix. D'ailleurs à ce propos, certains participants en voyant une éponge sur ma sacoche arrière, m'ont demandé à quoi celle-ci pouvait bien me servir. A garder mon vélo propre pardi !
Plus sérieusement, faute de la poche de glace je la mouille et la glisse sous mon maillot au niveau de ma nuque. très efficace.
Les bosses se succèdent plus ou moins longues et difficiles. Les pauses fraîcheurs aussi.
De fil en aiguille les kilomètres défilent.
La base de vie de Ploemel est atteinte au kilomètre 518 en 25 h 30 pose comprise à 26 km/h de moyenne et 5300 de D+.
On apprend qu'il y a déjà une dizaine d'abandon rien d'étonnant avec cette chaleur et le dénivelé, l'équivalent de PBP mais avec 100 kilomètres en moins.
Il est temps de passer à la douche Après m'être changer de la tête aux pieds, je peux me restaurer. Il a beau être un peu plus de 23 heures il fait encore chaud. Certains dorment déjà, un est reparti pour un Airbnb. Les arrivées se succèdent.
L'ambiance est bonne, ça discute.
Puis il est temps d'aller se coucher. Réveil prévu vers 4 h 30 pour un départ à 5 heures, avec un café pour finir de se réveiller.
C'est reparti, je suis seul et je vais le rester un long moment. J'ai l'habitude, il faut gérer, la chaleur est toujours tres présente j'aurais jusqu'à 38 ° sur mon Garmin dans l'après-midi.
Puis au environ du kilomètre 780 je rattrape un participant , très vite nous sympathisons et échangeons et faisons connaissance.
Rencontrer quelqu'un après plus de 260 kilomètres parcourus seul, fait le plus grand bien.
Au loin un orage éclate, mais heureusement nous restons au sec, par chance il nous a devancé, le route est bien détrempée. Puis au Mans nous décidons de nous restaurer, les barres c'est bien, mais il y a un moment où ça ne passe plus.
Au kilomètre 850 nous trouvons un "spot" tranquille et abrité, où nous pouvons aussi y mettre les vélos.
Il est environ minuit. Réveil prévu 3 h pour un départ à 3 h 30 le temps de plier le barda (matelas, sac à viande).
Puis, après une courte accalmie, nous arrivons dans une succession de descente et montée entre 13 et 15 %.
Nous allons en grimper 5 de ce type sans compter les autres moins raides.
Chartres dernier CP avant l'arrivée. Nous prenons un bon petit déjeuner, avant d'effectuer les cent derniers kilomètres, avec encore quelques beaux talus.
L'arrivée sur Paris se passe plutôt bien en ce week-end férié et en période de vacances scolaires. Ça y est, nous y sommes 64 h pour effectuer 1050 kilomètres poses comprises et un pas loin de 9200 de D+.
Le retour est un peu moins vallonné, mais avec la fatigue tout est relatif.
Place à la récupération, les organismes ont souffert avec cette canicule.
A bientôt sur nos belles routes du Vexin.
Aléandro.